19 Jul
19Jul

Nous sommes très heureux de vous faire découvrir deux extraits de ce roman fort et palpitant.

Vous y découvrirez :

  •  le destin extraordinaire d'une femme ordinaire...
  • deux romances qui ne vous laisseront pas indifférents, l'une MF et l'autre MM
  • l'émouvante relation entre une mère et son fils
  • de l'aventure et du suspense
  • beaucoup d'amour et de tendresse
  • des secrets bien gardés
  • des parcours de vie atypiques
  • de l'audace
  • le courage d'une femme ayant été broyée et la reconstruction accomplie
  • la décision d'un fils pour le moins radicale
  • la pudeur de sentiments avoués ou non avoués
  • la sexualité vue sous un angle surprenant
  • l'émouvant parcours de Laurette pour assembler les différents indices qu'un bienfaiteur met sur sa route afin de connaître le parcours d'un fils perdu il y a des années
  • la relation entre une femme mûre et un homme plus jeune
  • la plume addictive de Didier et Neil

Laissez-vous charmer par Laurette, cette femme abîmée devenant brusquement veuve en même temps qu'elle rencontre un chanteur de country dans une fête champêtre... L'occasion pour elle de découvrir ce qu'est un homme tendre et le plaisir à soixante ans, alors qu'elle avait toujours imaginé que ça ne pouvait avoir de saveur...

N'écoutant que son cœur et se sentant libérée d'un poids énorme, Brady la rejoint quelques mois plus tard et ils décident d'aller vivre dans son pays, en Amérique, dans le Nevada.


EXTRAITS :


"Il faut que je t’avoue quelque chose, Sacha. J’ai tout liquidé quelques années après ta disparition. Tu avais déjà à ton âge plusieurs biens, ce qui restait tout de même exceptionnel à cette époque. Ta maison à Nantes, ton petit appartement à Bruxelles, tes deux voitures. La photo qui te rendit célèbre à travers le monde t’apporta certes la notoriété, mais également une aisance financière dont peu d’hommes de vingt-huit ans pouvaient se targuer. Surtout dans ton métier de reporter-photographe. Je fus surprise de découvrir tout ça. Je ne savais rien de ta vie. Tu ne m’avais donné que l’adresse de Bruxelles comme si tu voulais me tenir à l’écart par cette frontière. Je pense que tu vivais bien plus à Nantes que là-bas au vu du mobilier et des affaires entreposées. Je n’ai jamais eu l’opportunité d’être invitée chez toi, et je peux le comprendre. Tu m’appelais de temps à autre et je devais m’en contenter. Découvrir tout ça a été très étrange pour moi. Un vrai séisme à vrai dire. J’avais l’impression d’être une intruse alors que j’aurais dû être à l’aise en tant que mère. Reconnaître des bibelots, des photos accrochées aux murs ; entendre les rires ricocher contre les parois de soirées animées partagées avec toi. Mais je ne pouvais me vanter d’être témoin du moindre objet te concernant, du plus petit souvenir que nous aurions pu partager toi et moi et cela me remplit de tristesse. De colère aussi. 

Je me souviens avoir déambulée dans cette maison comme un fantôme pour au moins ne rien toucher ou déplacer qui aurait pu te dévoiler. La pudeur que tu avais entretenu toutes ces années où nous ne nous voyions que sporadiquement et en coup de vent, se ressentait dans toutes les pièces de ta maison. Bien sûr, je ne pus détourner le regard lorsque mes yeux tombèrent sur une photo encadrée posée sur ta table de nuit. Le seul objet à vrai dire te concernant de toutes les pièces. Comme si tu avais voulu me laisser cet indice ou ce détail, je ne sais comment le nommer, pour me léguer un peu de toi. À moins que quelqu’un d’autre s’en soit chargé. J’avais l’impression qu’on était déjà passé avant moi pour y faire un peu de ménage. À moins que ce ne soit un tri. J’ai attrapé ce cadre en me laissant tombée assise sur le matelas de ton lit, contemplai la photo un long moment, caressant ton visage de mon index, l’air songeur et accablé. Je découvris celui que tu tenais par l’épaule et semblant tenir à toi. Il te regardait avec douceur et bienveillance, complice il paraissait t’apaiser. Je dois t’avouer que je ne fus guère surprise en vérité. Je plaquai cette photo contre mon cœur, inspirai profondément me disant que jamais je ne pourrais connaître celui qui te rendais si heureux sur ce cliché, avant de placer le cadre sur une pile de livres dans un carton....."  

                                                                                                                     

 ".... Je me levai pour lui serrer la main, son regard brillant ne pouvant se taire et le trahissant. Il me tira contre lui, m’embrassa, et colla une seconde son souffle tout contre mon oreille, comme s’il allait me dévoiler quelque chose. Puis il se reprit, se trouvant quelque peu saugrenu, mais je n’ai trouvé à aucun moment qu’il l’était. Bien au contraire. 

— Au revoir, monsieur Jacquemin ! 

— Appelez-moi David. C’est... c’est absurde, ce monsieur ! 

— Mais... 

— Je... hésita-t-il avant un long silence, son regard embué se dissipant. Sacha aurait dû me présenter, madame Berstein. Il aurait dû, conclut-il en fermant les paupières, comme pour adoucir ce reproche qu’il lançait au ciel, les yeux luisants. Il était fébrile, animé d’une émotion qui ne trompe pas, fils. Il ne pouvait cacher le trouble qui le déstabilisait. 

L’admiration qu’il te vouait, à moins que… David avait raison, tu aurais dû me présenter à lui. Je me retournai une fois sous l’entrée, le contemplai comme une bonne mère, et lui tapotai la joue de ma petite main. 

— Je vous fais pleinement confiance, David ! Et je constate que Sacha avait de vrais amis ! ajoutai-je en lui souriant."

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