29 Sep
29Sep

Parole à l’auteur 

  

Auteur : Tom Huxley 


Bonjour, Tom, bienvenue dans cet interview pas comme les autres :

Que dois-je craindre ?


Rien de méchant rassure-toi ! Alors, comment te sens-tu pour cette rentrée qui semble plutôt bien garnie en ce qui te concerne ?

Je suis très excité à l’idée de faire connaître ces nouveaux projets bien sûr, mais aussi tous ces personnages à venir. C’est vraiment un réel plaisir.


Puisqu’on ne sait pas grand-chose de toi, comment te décrirais-tu ?

Plutôt farceur, charismatique pour ce qui est du physique, bien dans mes baskets, amoureux des gens et amoureux tout court, dingue de la nature et des mots.


Peux-tu m’en dire plus ?

C’est déjà pas mal et j’ai fourni un effort. Je ne me suis pas lynché !


Aurais-tu tendance à te dévaloriser 

Non, pas vraiment… mais je suis un mec plutôt pudique pour ce qui est de mes succès dans la vie et ce, dans tous les domaines. Je ne me les attribue pas forcément à moi-même. À mes simples efforts ou à mon dur labeur.


Piqué du syndrome de l’imposteur ?

Oui, en effet. Ça va faire du reste un roman que je me réjouis de commencer mais c’est pour plus tard.


Te trouves-tu sexy, Tom ?

C’est très personnel comme question. Et de toute évidence ce n’est pas à moi d’y répondre. Mais si je peux rassasier ta curiosité, je crois ne pas laisser indifférent les gens d’après mes conquêtes…


Tu écris des scènes d’amour mais tu ne tombes jamais dans la facilité d’être cru ou de virer au porno. Est-ce par pudeur ou une attention que tu portes tout particulièrement à ton style ?

C’est une attention que je porte tout particulièrement aux futurs lecteurs. Et crois-moi, j’ai donné pour ce qui est des échanges avec des contradicteurs en tous genres sur le vaste sujet de l’érotisme dans ce bas monde, disant ceci ou cela. J’en ai fait le tour et franchement, j’ai souvent trouvé ce débat stérile.


Lequel ?

Celui où il faut donner du rose ou du rose foncé ou du violet à un texte selon que l’on use de certains mots ou pas… Chacun fait ce qu’il lui plaît. Moi, en tant que lecteur, j’apprécie vraiment lorsqu’un texte et particulièrement une scène de sexe se veut léchée et poétique. Je trouve ça beaucoup plus excitant. Et puis il faut rester réaliste. Le fait que je sois un mec qui sait très bien comment fonctionnent mes compères en est peut-être aussi la raison. Il faut arrêter de se la raconter. Des baises comme on en voit dans les films de cul, ça existe, certes, mais ce n’est pas la majorité des gens. Ce serait un boulot à plein temps et crois-moi, je sais de quoi je parle, j’ai eu une relation avec un obsédé du cul au point de me donner le tournis, mais surtout, me couper toute envie. Voilà pour la petite histoire… le fantasme c’est bien, et tant mieux qu’il y en ait qui écrivent ce genre, mais la vie, la vraie vie je veux dire, c’est beaucoup moins rock and roll sous la couette que ce que veulent bien prétendre un grand pourcentage de mes frères de quéquette. Mais je n’écris pas que ce genre de roman on est bien d’accord !


On reconnaît bien là ton franc parler et ta sincérité relevée par pas mal de lectrices et lecteurs. Mais tu sembles très à l’aise dans ce genre de scène. T’inspires-tu de ton vécu ?

Je te vois venir, collègue !


Alors ?

Ben, je ne peux pas nier que bien des scènes et situations sont tirées de mon vécu mais pas que…  Je suis un grand jouisseur de la vie dans tous les sens du terme. J’ai eu la chance d’avoir pas mal d’expériences, de rencontrer des mecs formidables, d’autres un peu moins flamboyants mais tous, ayant eu ou ayant encore une place dans mon cœur car comme je le fais un peu répéter à quelques-uns de mes personnages, lorsque j’ai aimé je ne peux désaimer, ça m’est difficile de le faire ou alors ai-je eu la chance de ne pas vivre d’histoire dramatique. Mais je prends trop la vie su bon côté pour m’apitoyer. J’aime les gens gourmands, drôles et sexy… J’aime les gens qui ont envie et qui donnent sans attendre en retour…


C’est plutôt rare de nos jours ?

Oui, mais on peut encore avoir des surprises. Il faut savoir donner de sa personne aussi pour recevoir… On se croirait en plein sermon ! Qu’est-ce que tu ne me fais pas déblatérer comme conneries, collègue !


Les gens vont adorer, ne t’inquiète pas ! Pour changer de sujet mais rester sur le « sexe », ton prochain roman « Sexe Thérapie » sort bientôt, que peux-tu nous en dire ?

Un titre ce sont des mots. Dans ce titre il y a le mot sexe, bien sûr et le mot thérapie. Mais il ne faut pas se fier aux apparences… Et puisque tu m’as chauffé sur le sujet tout à l’heure, dis-toi que ce roman pourra en surprendre plus d’un. Bien évidemment il y aura des scènes de sexe, mais il y aura beaucoup de tendresse et de respect. D’humour aussi… Et pour en revenir à la sexualité, il y a des passages forts intéressants qui parleront à beaucoup de gens et montrent que tout ne tourne pas autour d’une seule pratique…


L’humour comme tu viens de le mentionner est presque dans tous tes textes en filigrane… serais-tu tombé dans un chaudron magique lorsque tu étais petit ? Ça risque d’en énerver quelques-uns tu sais ?

Je m’en moque éperdument ! C’est toujours beaucoup plus facile de crier au scandale et pleurer misère ; d’en vouloir à la terre entière sous prétexte que la disposition des étoiles n’était pas en notre faveur. C’est beaucoup moins évident semble-t-il par les temps qui courent, de semer des petites perles d’humour, de joie et de bonne humeur. J’ai horreur des gens trop sérieux par exemple. Je m’emmerde avec eux. Je ne sais pas trop quoi leur dire, si ce n’est que j’aimerais arriver à les dérider, mais je sais que ce n’est pas évident pour tout le monde. Toutefois, avoir une positive attitude pour reprendre un slogan bien connu, est un bon compromis pour faire face aux aléas de la vie. Faire un pied de nez aux coups durs jonchant notre existence. Choisir cette façon de vivre plutôt qu’une autre est la bonne solution pour avancer, évoluer et se réaliser, à mon avis…


On reconnaît bien là la « psychologie » qui t’anime et que tu sembles beaucoup utiliser pour décrire tes personnages, ainsi que ton sens de l’observation des gens pour qui te connaît (on peut le dire sans te trahir).

Pas de mystère là-dessus, être psychologue pour moi, ce n’est pas être bardé de diplôme ou avoir suivi des cursus à n’en plus finir sur l’être humain. Même si j’ai un petit bagage dans ce domaine, c’est mon état d’esprit qui me rend psychologue plus que les études. Mais surtout, l’intérêt porté à autrui. Nous vivons malheureusement dans une société pauvre en interactions, les gens ne pensant souvent qu’à eux-mêmes et c’est bien dommage. Ça choque même certaines personnes de me voir dire bonjour à un inconnu (je ne parle pas de plan drague) et d’entamer la conversation. Ce qui les choque en premier lieu, ce n’est pas tant que je leur dise un « bonjour » enjoué et friendly, non, ce qui les surprend le plus, c’est l’intérêt que je leur porte, car malheureusement aujourd’hui, il n’y a pas souvent d’intérêt désintéressé. ? Il y a souvent une attente de retour de l’ascenseur.


Pour revenir à « Sexe Thérapie », écrire une histoire qui se passe en pleine pandémie, c’est un beau chalenge lorsqu’on sait les distanciations que certains ont mis et respectées…

C’est ça qui est était vraiment excitant dans ce projet. Du reste ça s’est fait tout seul j’ai l’impression. Doug, Émile et Jason me sont apparus d’eux-mêmes et ça a été une évidence d’écrire ce roman. C’est une sorte de huis clos ou des situations sont mises sous cloche et le tout était de faire en sorte qu’il se passe quelque chose d’intéressant, de drôle et de merveilleux si j’ose user d’un tel mot.


Tu n’en diras pas plus ?

Je laisse la surprise, mais disons que je sonde l’humain ordinaire (même si pour le coup mes héros vont sembler plutôt beaux, mais gare à l’effet Covid) dans une situation extraordinaire, ce qui donne assez souvent, des moments cocasses et très intenses. On a, et l’on vit tous les différentes mesures et restrictions de cette pandémie selon nos sensibilités, ça me semblait intéressant d’en faire quelque chose. Et pour nous les auteurs, comme pour tout le monde, il y a un avant et un après-Covid. Le tout est de décider de narrer une histoire dans cette ambiance masquée, qui aurait semblé de la science-fiction encore une année auparavant ou occulter ce « détail » et faire comme si… Mais je ne suis pas le seul et un beau projet (toujours dans cette ambiance de pandémie) à quatre mains s’annonce pour bientôt.


Bon, nous arrivons à la fin de cet interview et en te remerciant d’être le premier à passer sur le grill et de te prêter au jeu. 

Le plaisir est pour moi.

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.