06 Apr
06Apr


Les auteurs autopubliés sont nombreux à souffrir sans le savoir du syndrome de l’imposteur. Une « maladie » qui frappe de plein fouet tous ces auteurs doutant énormément d’eux et de leur talent à raconter des histoires. De leur légitimité au sein de la sphère littéraire. S’estimant souvent bien moins légitimes que les auteurs publiés en maison d’édition et pour causes… Beaucoup auront été refusés dans la plupart des maisons et auront baissé les bras, se tournant logiquement vers l’AE, une solution pour réaliser un rêve d’enfant ou un rêve tout court, qui peut tourner au conte de fées pour les plus chanceux/euses. Ce que nous vous souhaitons à toutes et tous. 

Il y a chez tous ces écrivaillons un complexe d’infériorité par rapport aux auteurs publiés en ME qu’ils n’arrivent guère à calmer et pouvant pourrir leur vie d’auteur. Du reste, il est très rare qu’un AE se qualifie d’écrivain ce qui explique déjà cela. 

Bien sûr, rien de plus frustrant que de recevoir une lettre type en guise de réponse à un manuscrit envoyé. On attend mieux que ça. Au moins un petit avis, n’importe quoi plutôt que ce genre de réponse, mais n’est pas Musso qui veut… 

Avant d’aller plus loin en ce qui concerne les auteurs AE, voyons ce qu’est ce syndrome de l’imposteur et s’il s’avère vraiment « légitime »… Nous vous proposons ici un extrait du travail de Didier Berger qui va bientôt publier 3 tomes consacrés au PNPM (pervers narcissiques parents manipulateurs) et qui traite dans le tome 2 de ce syndrome. C’est très parlant et ça pourra peut-être vous aider. 

« Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, appelé aussi syndrome de l’autodidacte, expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, un travail acharné, leurs relations, des circonstances particulières). 

Les imposteurs sont des besogneux pour la plupart, peu réjouis d’eux-mêmes et sans cesse en recherche de la satisfaction voire de la perfection. 

Moi-même ai découvert ce syndrome depuis peu lors d’une émission radio ou une spécialiste en parlait. Lorsqu’elle a donné́ les caractéristiques de ce syndrome, je me suis dit : « Mais c’est toi, ça ! ». J’ai réalisé́ que je répondais à tous les critères, même si je n’en donne pas l’impression et ai l’air plutôt sûr de moi, il y a toujours ces satanés doutes tarabustant mon intérieur et me disant que je ne mérite pas telle ou telle bataille gagnée ou tel ou tel « succès ». J’avais apparemment pu ignorer ces doutes jusque-là̀. Ne pas les montrer à qui que ce soit sauf peut-être à ma moitié qui n’est pas dupe. 

Mais là où ce syndrome se distingue le mieux et où le bât blesse le plus dans mon cas précis, c’est en ce qui concerne l’écriture, car depuis toujours, j’avais et j’ai encore un peu d’ailleurs, cet étrange sentiment de ne pas être légitime dans ce domaine. Malgré́ les parutions, les nombreuses rencontres, les concours gagnés et les articles destinés à mes divers travaux. Peut-être est-ce dû en partie à mon parcours atypique, le manque de culture et d’études que j’ai dû combler par la suite, le milieu ouvrier dans lequel j’évoluais et cette certitude de devoir suivre tel chemin et d’entrer dans tel schéma professionnel plutôt qu’un autre. J’ai préféré́ cacher ce don si c’en est un, plutôt que de me le faire piétiner par un pervers qui s’en serait donné à cœur joie à n’en pas douter s’il avait découvert mes textes ».


Le terme est inventé́ par les psychologues cliniques Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes en 1978. 

Il s’agirait en l’occurrence d’un fantasme masochiste sapant les mécanismes narcissiques et polluant l’existence du sujet affecté. 60 à 70 % des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès. Ces pensées négatives sont généralement dépassées par une certaine clairvoyance, mais elles peuvent finir par devenir invalidantes. Ce syndrome est notamment sensible parmi les types d’enfants et d’adultes perçus comme à haut potentiel, ou plus couramment nommés surdoués. 

Pour d’autres, le complexe de l’imposteur est lié à la peur de réussir et empêche les personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel. Inconsciemment convaincues que leur réputation est usurpée, ces dernières fuient toute possibilité qui leur permettrait d’aller encore plus loin. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu’un jour elles seront démasquées et que quelqu’un fera la preuve de leur incapacité.

C’est cette crainte d’être démasqué qui pousse l’imposteur à mettre en œuvre des stratégies pour masquer l’escroquerie dont il se sent coupable. La stratégie overdoing consiste, par rapport à une tâche à accomplir, à investir une très grande énergie. Ceci permet à la personne d’attribuer à cette grande quantité de travail le succès de l’entreprise et non à ses compétences réelles. La stratégie underdoing prépare la personne à l’échec, pour lequel elle a une explication toute faite et d’attribuer à la chance ou à un contexte particulier les raisons de la réussite éventuelle. Dans les deux cas, ces stratégies viennent renforcer le syndrome. 

Alors qu’en est-il pour les auteurs AE ? Pourquoi pensent-ils donc pour la plupart d’entre eux/elles qu’ils ne sont pas légitimes ? Eh bien tout simplement parce que la reconnaissance d’un autopublié n’est absolument la même que pour un auteur publié en ME. 

Quel dommage que tous ces bûcheurs des mots doutent tant, moi le premier, alors qu’ils bossent sans doute bien plus que bien des auteurs à succès. Qu’ils se forment, écoutent leurs lecteurices et échangent avec eux comme aucun auteur célèbre ne le fera jamais. 

La qualité me direz-vous ou plutôt : diront les bienpensants et intellectuels du grand cirque littéraire. Et bien, s’il est vrai que l’on trouve tout et n’importe quoi niveau qualité, ce serait abuser que dire que tous les livres AE sont de moindre qualité. AU contraire, et relisez le début de ce post, certains romans n’ont absolument rien à envier aux grands. Ne serait-ce que pour l’originalité ou la qualité de l’histoire tout comme le style et l’orthographe d’ailleurs. D’ailleurs, les grandes maisons qui criaient au scandale et crachaient sur ce genre d’auteurs il y a à peine dix ans ont changé leur fusil d’épaule et vont à la pêche au talent. Nous voyons aussi de grands noms partir en AE pour des raisons évidentes… Mais ceci est un autre sujet. 

Ce que nous aimerions dire ici, c’est que la qualité se veut sacrément subjective sous bien des aspects. Un peu comme les commentaires que l’on reçoit sur amazon pour ne citer que cet exemple… Que votre travail a autant de valeur que celui d’un auteur à succès s’il est bien entrepris. De toute façon, la niche pour laquelle vous écrivez tous est bien trop directe pour que vous leur envoyer n’importe quoi. S’il y a trop de fautes, des mises en page horribles ou autres défauts, ils vous le feront savoir… Il est certain que porter une attention toute particulière à tous les critères qui rendent la lecture d’un roman agréable sont à respecter pour être respecté à son tour pour un auteur peut-être pas à succès, mais qui marque et séduit au fil de ses romans… L’important est de prendre du plaisir et d’en donner aux lecteurices, ne l’oubliez pas. Être un auteur AE est un moyen de rêver une vie d’écrivain et faire rêver des fans qui vous percevront comme tel et pas autrement. Peu importe qu’ils soient 200 ou 20 000 lecteurices, l’important est de vivre un vrai partage qui fait du bien tant au lecteurices qu’aux auteurices.

Puisque nous parlons AE en voici qui est faite pour donner le sourire...

Nous sommes très heureux de vous annoncer la sortie des lapins avant Pâques... Une histoire drôlissime qui vous donnera la pêche ou plutôt, la banane... En plus de ça, c'est en e-book et dans la bibliothèque et bientôt en version papier...

Une romance MM, des personnages atypiques et touchants, une prise de conscience qui fait son chemin... un texte qui fait du bien aux zygomatiques et dans la tête. Qui donnent la pêche et le sourire tout en nous faisant prendre conscience de sujets forts comme le jeunisme . En bonus dans l'e-book, un extrait inédit de YUKON 3... Que du bonheur...

Nous vous souhaitons une belle découverte et restez attentifs à nos publications. 

De Tom Huxley : Rachid Rabbit – Biker sexy, ex-coloc et secret lover

Résumé :

Alors que le week-end Pascal s’annonce, un lapin géant tout en poils et en muscles sonne à la porte de Louis. Tenant dans ses bras son chat, il demande une carotte d’un ton plein de promesses en guise de récompense pour l’avoir récupéré, ce qui amuse Louis, charmé par ce beau mirage. Ayant déjà vécu des expériences avec des Pères-Noël et autres voyous costumés, il pense que ce lapin est comme les autres, alléché par sa réputation de débauché à une époque pas si lointaine. Sa rupture avec celui qu’il pensait être l’amour de sa vie l’aura fait plonger dans ce gouffre de luxure. Mais ce temps-là est révolu depuis quelques années déjà pour Louis, se trouvant pathétique et obsolète au milieu de cette génération Z, il décida de quitter le milieu la tête haute. Depuis cette retraite forcée, alors qu’il pensait devoir se faire l’amour à lui-même le restant de son existence, des soldats téméraires de l’amour intrigués par ses frasques légendaires s’aventurent dans son terrier pour espérer un tour de manège, mais Rachid Rabbit va s’avérer d’un tout autre pédigrée et sortir de son chapeau un passé auquel Louis ne s’attendait pas…

En plus, à la fin de cette longue Novella vous allez découvrir en exclu un bout du premier chapitre de YUKON 3...

Laissez-vous tenter par ce lapin et les péripéties qu'ils vont accomplir avec Louis sous vos mirettes ébahies...

EXTRAITS :

 

 "— Offrez-moi une carotte et on sera quitte ! lança-t-il, me zyeutant de haut en bas comme un macaron fourré à son parfum préféré. Je croyais rêver.                         

J’avais envie de lui retourner sa requête, car cela me semblait plus judicieux dans ce sens, mais je me retins pour ne pas le provoquer et décliner son aplomb insolent. Il m’avait demandé ça d’une assise déconcertante, m’octroyant un sourire ravageur qui m’inspira plus que de raison. 

Très à l’aise, sûr de lui, je fis entrer ce lapin dans mon terrier, espérant qu’il me montre autre chose que ses oreilles géantes et ses belles dents opalines.                         

Je ne pensais pas qu’il était là par hasard. Je pus le lire dans son regard. Il y avait tout dans ses yeux ambrés, tout ce dont j’avais envie. Je discernai les souhaits les plus déroutants et les plus dépravés qui le turlupinaient. Pas de doute, il s’était arrêté devant la bonne porte et savait qui il y trouverait."                    

* * *

"   Il se pencha sur moi, posa sa main sur mon épaule :                         

— Tu ne me reconnais pas, Loulou ? demanda-t-il, tandis que ma mémoire cherchait un timbre de voix identique, mais avec cet attirail sur le visage, tout était faussé. Qui avait bien pu m’appeler Loulou à une époque ? songeai-je, l’air absent. Je trouvais ça ridicule, mais décidai de jouer le jeu :                        

 — Non, je devrais ?                         

— Un peu mon neveu ! Rachid ! Tu...                         

— Rachid ? le questionnai-je à voix haute, plongeant dans les souvenirs de mes équipées d’un soir.                         

— Ne me dis pas que tu m’as oublié, mec ! J’étais ton coloc à une époque. Ça fait un bail.                         

— Mon coloc ?                         

— Oui, tu t’appelles bien Louis Girac ?  T’habitais la rue des Miracles 12 ?"

* * *

" Il fit tomber le haut de sa tunique, son torse tout entier se dévoila, il était juste à tomber.                         

— C’est vrai que j’ai beaucoup changé depuis... me rassura-t-il pour que je ne me sente pas sénile. J’ai pris de la masse ! rajouta- t-il, bandant ses biceps comme un bodybuilder, ce qui me fit glousser.                         

— Rachid, Rachid... songeai-je à voix haute. La crevette d’étudiant ronflant comme un camion ? Le biker qui arrivait tout juste à tenir sur sa bécane ? Ce haricot sur pattes ? Celui-là de Rachid ?                         

— Celui-là même ! répondit-il, soulagé et souriant de ses trois-cent-trente-deux dents parfaitement alignées.                     

— Bon sang, mais t’as fait quoi de ma crevette ? questionnai-je, me souvenant de sa stature à l’époque et du garçon délicieux et discret qu’il était.                         

— Y fallait bien que je me muscle si je voulais monter en puissance et passer à une 500 cm3. J’arrêtais pas de me faire charrier par les copains du club de bikers dans lequel j’étais. Heureusement, j’ai rencontré un gars qui m’a initié au fitness et à la gonflette.                        

 — Je vois ça ! confirmai-je, d’un regard admiratif tout en passant avec obscénité ma langue sur mes lèvres. Rachid... soupirai-je en secouant la tête l’air songeur. Bon sang, je ne t’aurais jamais reconnu.                         

— J’ai cru que tu m’avais oublié ! C’est un peu vexant ! me reprocha-t-il, les yeux espiègles et lorgnant sur le canapé du séjour." 

Courrez vite découvrir ce texte, bondissez plutôt et tournez les pages, courageuses lectrices et intrépides lecteurs, vous allez vous régaler.   

À découvrir ici :    

                                                                                                                                                                                                                                    

Dans un autre style mais tout aussi drôle, découvrez la nouvelle de Didier berger, une immersion dans le refus obtempérer face au temps inéluctable rendant la vie dure à bien quinquas...

De Didier Berger : Le complexe de la bordure du slip

Résumé :

Gégé, la cinquantaine fraîchement sonnée, se voit un beau jour surpris en se regardant dans le miroir, par l’élastique de son slip se repliant sur son ventre rebondi. Révolté par ce détail disgracieux, étant pour lui la limite à ne pas franchir, cela va devenir une obsession et une remise en question de son mode de vie. Surtout du temps qu’il lui reste étant plus près de la retraite que de l’adolescence. « Choupette » comme il nomme tendrement son mari a beau le rassurer, lui et sa sveltesse légendaire, rien n’y fait. Leur fils devenu adulte n’hésite pas à lui rappeler cette réalité implacable à chaque fois qu’il le croise, réalisant que depuis qu’il a quitté le nid familial, son père est complètement à l’ouest. Refusant d’obtempérer face à cet âge inéluctable, Gégé va entamer un retour dans l’arène des pubères et s’entourer de djeunes afin de relever aussi stupides qu’inutiles…

Toujours autant populaire cette série qui séduit encore autant de lecteurices et nous en sommes très fiers... YUKON 1 & 2


Jérémie, sportif de haut niveau évoluant en NHL arrive à Montréal, où il loge chez son frère Max et sa femme Brigitte. Après des bagarres à l'entraînement dues notamment à cause de son orientation sexuelle qu'il veut vivre au grand jour, il est suspendu durant des mois par la fédération.

Dylan le meilleur ami de son frère et associé dans leur cabinet de designer est d'accord pour le prendre avec lui dans le Yukon, où il a un magnifique chalet et passe toutes ses vacances là-bas.
Va naître des sentiments entre les deux hommes et un destin commun, Dylan étant père de deux adorables garçons mais cachant un terrible secret. 


S'Wonderful, une série palpitante qui va vous faire voyager et aimer la vie malgré les aléas. Une romance MM de 5 tomes qui va vous permettre de découvrir le parcours de Romain, un homme marqué par les épreuves mais se rappelant sans cesse que l'existence d'un homme est une poussière d'étoile, et qu'il vaut mieux n'en retenir que le merveilleux...     

 Vous pouvez découvrir les deux premiers tomes passionnants et très émouvants en version e-book, papier ainsi que gratuitement  dans la bibliothèque amazon :  






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